La région

 

Géographie

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Aïn M'lila est une ville du nord-est algérien, grand centre commercial, au sein d'une plaine de terres fertiles, entourées de montagnes comme Djebel Guerrioun, (1729 m) à l'est et le Djebel Fortas (1477 m) au nord est, le Nif Ennser (1640 m) au sud ouest, le djebel Mimel au nord-ouest (1300 m) ainsi que Arkane, Taywalt, Medalssou... qui appartiennent aux monts des Aurès en forme de cuvette entre ces montagnes, région marécageuse et gorgée d'eau avant la colonisation et pendant la période ottomane.

Toponymie

Le nom chaoui icht anyidh signifie « une seule nuit », c'est-à-dire عين أم ليلة (ce qui signifie pour certains "source d'une nuit"), pour d'autres elle signifie la fontaine de Oum Lila (la mère de Lila une dame qui habitait les lieux autrefois près de cette fontaine). Une autre étymologie rapproche ce nom de la racine berbère mellal qui renvoie à la couleur blanche (Melilla, Béni Mellal). cette signification est discutable, mais reste la formule de la dénomination ain mlila c'est-à-dire la source claire pour ne pas dire blanche, les vrais mlilis les habitants de ain mlila, vous dirons beaucoup plus sur ce sujet. cette interprétation est faite par Monsieur khial noureddine habitant et natif à ain mlila.

Histoire

Vestiges antiques à Sila : dolmens et tombes anciennes au lieu-dit El Djahli à l'emplacement actuel de la commune des Ouled Gacem entre la passe située entre le Fartas et le Guerioun; ruines romaines au Bordj sur les terres de la grande famille "Khelifi touhami" sur la route de Constantine.

Ce n'est qu'à l'arrivée des Français et après la prise de Constantine que de lieu-dit connu par ses seuls oueds que sont Fesguia et Fourchi (59 km de Constantine) vers les années 1840 que fut construit le caravansérail d'Ain melilah et les premières arrivées des colons et de simple arrêt de diligence elle commença à apparaître et à prendre de l'importance de par sa position stratégique entre le Nord et le Sud et l'Est et l'Ouest.

Caravansérail sur la route de Batna, Biskra, elle eut son premier télégraphe en 1851 et de hameau elle devint un grand village qui s'agrandissait d'année en année si bien que lors de la seconde visite de Napoléon III en Algérie (le 30 mai 1865) il s'y arrêta et fut reçu en grande pompe par ses habitants dans une fiesta par ses trois tribus tel que rapporté par la presse coloniale de l'époque et le rapport de la visite de l'empereur par les historiens français.

De centre de colonisation elle fut érigée en commune mixte en 1874, jusqu'en 1956. Lors du recensement de 1886 le village comptait 135 Européens et la banlieue 1365 indigènes, il possédait un bureau de poste et une brigade de gendarmerie, il ne possédait pas encore ni école ni église.

Essentiellement agricole le lieu-dit, puis caravansérail, d'une importance stratégique et possédant l'essence même de la vie à savoir l'eau, commença à s'agrandir au fil des années pour devenir un grand bourg, marché des Ouled Blaaguels, Seguenias et des Zmouls, les premières composantes de sa population, à qui vinrent s'ajouter les colons et les travailleurs indigènes venus d'autres contrées, poussés par les différentes famines et les sècheresses qui ont sévi durant ces premières années de la colonisation